Le terme "oléopneumatique" provient de l’association des mots “oléo” signifiant “huile” et “pneumatique” désignant un objet contenant ou utilisant de l’air ou du gaz sous pression.

La technologie oléo-pneumatique a été inventée au début du XXe siècle. La première application pratique est attribuée à l’ingénieur français Paul Doumer, qui a développé en 1908 l’amortisseur oléo-pneumatique pour l’artillerie militaire. Son invention permettait aux pièces d’artillerie de reculer en douceur sans déstabiliser leur position, améliorant ainsi la précision et l’efficacité opérationnelle.

La mitrailleuse Vickers et d'autres armes à tir rapide ont ensuite intégré des mécanismes oléo-pneumatiques pour gérer les forces générées par leur tir automatique. Cette adaptation a permis un fonctionnement plus fluide et a réduit l’usure des mécanismes de l’arme, augmentant ainsi leur fiabilité dans des conditions de combat.

En 1925, George Messier, un ingénieur français, a l'idée de s'en inspirer pour installer les premières suspensions de ce type sur une voiture. Le succès de la "voiture sans ressort" est immédiat et plus de 150 voitures ainsi équipées trouvent preneur.

Plus tard, alors que l'oléopneumatique est devenu le standard des trains d'atterrissage d'avion, c'est Citroën - suivi entre autres de Mercedes et de Rolls Royce - qui va adopter cette technologie sous l'impulsion de Paul Magès et l'utiliser pendant plus de 60 ans avec le succès légendaire que l'on connait.

Plus exclusif de nos jours de part son coût de production, cela reste la seule approche qui puisse garantir sans aucun compromis le triptyque "confort - sécurité et performance".